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Réduction mammaire et allaitement

Réduction mammaire et allaitement

La réduction mammaire est une intervention mammaire qui soulage de nombreuses femmes de douleurs dorsales, de gênes fonctionnelles et d’un complexe esthétique parfois lourd à porter. Mais qu’en est-il de l’allaitement ? L’opération altère-t-elle irrémédiablement la lactation ? Entre anatomie, techniques chirurgicales et témoignages, voici un tour d’horizon complet pour celles qui s’interrogent sur leur futur allaitement après une mammoplastie de réduction.

Est-il possible d’allaiter après une réduction mammaire ?

Oui l’allaitement est possible après une réduction mammaire, mais sous conditions.

La possibilité d’allaiter après une réduction mammaire dépend avant tout de la technique chirurgicale employée. En effet, la lactation repose sur une interaction complexe entre les glandes mammaires, les canaux galactophores et l’innervation du sein. Or, certaines méthodes chirurgicales préservent mieux que d’autres ces structures essentielles.

Si l’aréole et le mamelon restent connectés aux canaux lactifères, l’allaitement est souvent possible, même si la production de lait peut être réduite.
➜ Si une section importante des canaux a eu lieu, l’allaitement peut être compromis, avec une hypogalactie (faible production de lait) plus fréquente.

 

 

En quoi consiste une réduction mammaire et quels impacts ?

La réduction mammaire, ou mammoplastie de réduction, vise à réduire le volume de la poitrine en retirant un excès de tissu glandulaire, de graisse et de peau.

Les étapes de l’opération :

  1. Incisions autour de l’aréole et sous le sein.
  2. Réduction et remodelage du tissu mammaire.
  3. Réduction ou repositionnement du mamelon.
  4. Fermeture des incisions avec des sutures résorbables.

Les impacts de la chirurgie :

Bienfaits : soulagement des douleurs dorsales, amélioration de la posture, confort vestimentaire.


Risques : diminution de la sensibilité, cicatrices, altération possible de la lactation.

 

 

Quelles techniques de réduction mammaire préservent le mieux l’allaitement ?

Toutes les méthodes ne se valent pas en matière de préservation de l’allaitement.

Technique Impact sur l’allaitement
Technique du pédicule supéro-interne ✅ Préserve en partie l’innervation et les canaux lactifères, meilleure chance d’allaitement.
Technique du pédicule supérieur ✅ Allaitement possible mais plus incertain selon la quantité de tissu retiré.
Technique du pédicule inférieur ✅ Allaitement possible mais plus incertain selon la quantité de tissu retiré.
Thorek ou greffe de la plaque aréolo-mamelonnaire ❌ Coupage total des canaux galactophores, allaitement impossible.

 

Le choix de la technique dépend des attentes esthétiques et fonctionnelles, et doit être discuté avec un chirurgien qualifié.

Quels risques pour l’enfant et pour la mère ?

Pour le bébé

Il n’existe aucun risque vital pour le bébé. Le seul problème qui peut intervenir est une lactation insuffisante si jamais les quantités de lait produit ou éjectées ne sont pas suffisamment importantes.

Pour la maman

Là encore il n’y aucun danger sur la santé d’une maman allaitant après une réduction mammaire. Il y a cependant un risque augmenté d’engorgement mammaire (ce qui peut aussi arriver sans avoir été opéré de la poitrine). L’autre risque est plus esthétique, l’allaitement va faire varier le volume de seins ce qui peut altérer la forme et la tenu du sein.

Témoignages : avantages et limites rapportés par les femmes opérées

Les retours des femmes ayant subi une réduction mammaire et tenté d’allaiter sont très variables.

Les points positifs souvent rapportés :

  • La sensation de légèreté et de confort après l’opération.
  • Une capacité d’allaitement préservée dans certains cas, notamment si les canaux lactifères sont restés intacts.
  • Une montée de lait présente après l’accouchement, même si la quantité varie d’une femme à l’autre.
  • La possibilité de mettre en place un allaitement mixte (lait maternel + lait infantile) si la production est insuffisante.

Les difficultés rencontrées :

  • Une lactation réduite, obligeant parfois à compléter avec du lait artificiel.
  • Une éjection du lait plus difficile en raison d’une possible altération des canaux galactophores.
  • Une perte de sensibilité du mamelon, perturbant le réflexe d’éjection du lait.
  • Des difficultés pour trouver un professionnel de santé informé sur l’allaitement après une réduction mammaire.

En bref : La réussite de l’allaitement après une réduction mammaire dépend de nombreux facteurs : la technique chirurgicale utilisée, la capacité du sein à récupérer ses fonctions lactatives et l’accompagnement post-partum.

Comment maximiser ses chances d’allaiter après une réduction mammaire ?

  • Commencer l’allaitement dès la naissance pour stimuler la production de lait.
  • Privilégier un accompagnement par une consultante en lactation pour un suivi personnalisé.
  • Utiliser un tire-lait en complément de la tétée pour entretenir la lactation.
  • Adopter certaines positions d’allaitement favorisant une succion efficace.

 

L’expertise du Dr Quentin Kopp sur la réduction mammaire et l’allaitement

Il faut savoir qu’un allaitement va généralement abîmer un peu la poitrine. En effet, le volume mammaire augmente quand le sein se remplit de lait ce qui va distendre les tissus.

L’allaitement en lui-même va souvent « vider » la partie supérieure du sein, ce qui peut à la fin entraîner un manque de volume du pôle supérieur.

L’allaitement doit vraiment être un choix personnel, qu’il faut respecter. Vous avez le droit d’allaiter et vous avez également le droit de ne pas le faire. Il faut simplement en connaître les avantages et les inconvénients.

Dr Kopp – Votre chirurgien esthétique à Bordeaux

 

 

La réduction mammaire après une grossesse ou un allaitement

Pourquoi ?

Après une grossesse ou une période d’allaitement, la poitrine subit des modifications importantes : perte de fermeté, asymétrie, douleurs dorsales accrues. Certaines femmes choisissent la réduction mammaire pour retrouver un meilleur confort physique et une silhouette plus harmonieuse. Cette intervention permet aussi de corriger un excès de volume mammaire qui peut devenir gênant au quotidien.

Quand ?

Il est recommandé d’attendre entre six et douze mois après la fin de l’allaitement avant d’envisager une réduction mammaire. Ce délai permet aux tissus mammaires de se stabiliser et au corps de récupérer naturellement après les bouleversements hormonaux liés à la maternité. Se faire opérer trop tôt pourrait compromettre le résultat final, car la poitrine risque encore d’évoluer.

Comment ?

L’intervention se déroule sous anesthésie générale et consiste à retirer l’excès de tissu mammaire tout en remodelant la poitrine. Le choix de la technique chirurgicale dépend des attentes de la patiente et de l’état de ses tissus après la grossesse. Une consultation avec un chirurgien spécialisé permet d’évaluer les meilleures options pour obtenir un résultat naturel et durable tout en prenant en compte d’éventuels projets d’allaitement futurs.

Written by

Quentin Kopp

Le Dr. Quentin Kopp est un chirurgien plastique à Bordeaux, spécialisé en chirurgie esthétique et reconstructive. Formé en médecine à Lille, il a acquis une expertise en microchirurgie et chirurgie de la face, du sein, et de la silhouette à Nancy et Marseille. Passionné par la technique et l'aspect artistique de sa spécialité, il est dédié à améliorer le bien-être de ses patients.